09 février 2012

Obsolescence programmée : à votre bon coeur !

L'obsolescence programmée est une invention "géniale" imaginée par les industriels, tous secteurs confondus, pour assurer un certain roulement de leur production.

Dans le secteur qui nous intéresse ici, l'informatique, on dira que nous détenons le pompon : combien d'entre nous se sont entendus dire "votre machine a 5 ans, faudra penser à la changer ...".

Et, encore, ici, je parle d'ordinateur, dont la durée de vie n'est pas programmée explicitement sur la notice. A un détail près : le disque dur, excusez du peu, est "prévu" pour tourner tant de temps (cela est, en général, exprimé en nombre de rotations).

En fait, je pense plus à un périphérique qui est un gouffre à lui tout seul : l'imprimante.

Qui n'a pas pesté contre les cartouches trop chères, qui sèchent toutes seules si on ne les utilise pas, qu'il faut changer quand l'imprimante le demande (même si elles ne sont pas vides complètement) au risque de rien pouvoir imprimer.

Même les imprimantes sont "programmées" : elles sont prévues pour éditer un certain nombre de documents, puis, s'arrêtent.

Je vous engage à regarder ce document sur Youtube : Prêt à jeter.

On y apprend que les constructeurs d'imprimantes (EPSON dans l'exemple) ont implanté dans leurs matériels de "vulgaires" compteurs de copie.
Quand on passe le nombre maximum de copie, l'imprimante s’arrête, évoquant des problèmes matériels, des pièces à changer, etc ...

Ces compteurs sont, physiquement, des EEPROMs, implantés sur la carte mère de l'imprimante et paraissent inaccessibles à l'utilisateur lamba ...

Sauf pour un petit génie, russe, qui a créé un logiciel permettant, sans manipulation compliquée, de connaître l'état de ce compteur et cerise sur le gâteau, de le "reseter".



On trouve son utilitaire pour des imprimantes ESPON Stylus uniquement, sur son site : http://www.ssclg.com/epsone.shtml

Vous trouverez sur ce site la liste des imprimantes supportées, l'outil à télécharger ... et cela redonnera à votre imprimante une nouvelle vie ... pas une nouvelle jeunesse par contre !